C’est pour l’avoir lu, vu et écouté depuis des années que je peux tracer le vrai portrait de Robert Ménard : déguisé en chevalier blanc, il savate les faibles au coin des rues sombres, en Zorro, il offre son épée aux latifundistes, en Astérix, il fréquente le camp de Babaorum, en Tintin, il accuse les tziganes d’avoir volé les bijoux de la Castafiore, en Don Quichotte, il monte à l’assaut des bidonvilles, en Abbé Pierre, il shoote dans les abris en carton, en Gandhi, il soufflette ses contradicteurs, en Voltaire, il partage ses propres idées et se battra pour pouvoir les exprimer partout, en Robin des Bois, il prend l’argent des riches pour donner des coups aux pauvres. En d’Artagnan, il s’écrierait peut-être : « Le Pen pour tous, tous pour Le Pen ! ».
Maxime Vivas poursuit son travail de démystification sur Robert Ménard alors que ce dernier tente de se construire un destin politique à Béziers, où il a décidé de se présenter aux municipales usant de relais locaux FN. Décortiquant les déclarations de Ménard, les confrontant aux faits, cet essai est un livre à charge contre l’ancien secrétaire général de RSF. D’une brûlante actualité !