Ou Le Roman de mai
C’était le temps des oeufs au plat, des idoles des jeunes, et de Salut les copains, de l’hégémonie télévisuelle de Maritie et Gilbert Carpentier ; c’était le temps des tournées des plages, des podiums plantés sur les campagnes, la France des « Trente Glorieuses ».
C’était le temps où les pavés commençaient aussi à fleurir. Le vieux Charles et la société de la fin des années soixante allaient se les prendre bientôt en pleine gueule. C’était un temps où l’auteur, jeune sonorisateur enragé d’une idole des jeunes, s’en donnait à coeur joie avec ses copains saltimbanques entre l’Odéon et le fin fond de la France, entre galas, pétards et fiestas.
Ce roman truculent aux accents autobiographiques est un feu d’artifice et un formidable remède contre la bienséance et le politiquement correct.