La couleur du temps, c’est ici celle de l’absence.
Dans ce texte en forme de rêverie, servi par une écriture fluide, la voix endeuillée de la narratrice nous entraîne dans ses errances. Errances entre Toulouse et Rome au tournant du XVII siècle, aux derniers feux d’une splendeur bientôt déchue, errances aussi dans la peinture « caravagesque » de Nicolas Tournier (mort à Toulouse en 1639) et de Valentin de Boulogne (mort à Rome en 1632) dont la mélancolie invite la narratrice à s’interroger sur les vertiges de la création...