Dans la France des années 90, l’existence monotone du secrétaire départemental du Parti communiste dans une ville moyenne du Sud-Est est bouleversée par la mort brutale d’un peintre local, membre du PCF. Bien entendu les suspects ne manquent pas et entre rancœurs individuelles et chausse-trappes stratégiques la liste des meurtriers potentiels est bien longue. Derrière un polar classique, Georges Bartoli nous dresse une chronique sensible et douce-amère sur l’effacement progressif du PCF comme référent de la gauche française. Sa description documentée du fonctionnement d’une petite fédération n’oublie pas les portraits tendres de militants ou de compagnons de route mettant en évidence la complexité humaine.