Dans ces « récits de vie et d'ovalie », François Moncla raconte, pour la première fois, l'itinéraire de l'enfant de la vallée d'Ossau, celui des truites attrapées à la main dans le gave et du rugby des villages, qui va devenir le capitaine héroïque de l'équipe de France.
Pour le dernier test-match à Durban face au Springboks, le 16
août 1958, la presse sud africaine annonce la couleur : « Du sang coulera samedi à Ellis Park. » Moncla raconte les regards dans les vestiaires, la peur face à des « joueurs monstrueux » et l'ivresse de la victoire après un Himalaya de rugby. Et les anglais François ? « Avec eux, cela a toujours été rude mais correct, quelques gifles, un pied au cul à Bendon, mais pas de scandales quoi... » Après avoir rappelé quelques vérités sur « les gros pardessus » de la Fédération française de rugby, le béarnais livre portraits et anecdotes d'un temps où le seul salaire était celui de la fraternité.
Moncla parle d'ovalie et des autres engagements de sa vie pour la Paix et la justice sociale. « Après tout ce que j'ai vécu, je crois à la solidarité des hommes. S'aider les uns les autres pour accéder à une vie meilleure. »
François Moncla, joueur légendaire du rugby tricolore, 31 sélections en équipe de France entre 1956 et 1961, capitaine des Bleus à 18 reprises entre 1960 et 1961, sélectionné lors des tournées en Afrique du Sud en 1958, en Argentine en 1960 et en Nouvelle-Zélande en 1961. Vainqueur de trois Tournois des cinq nations, champion de France avec le Racing en 1959 et avec la Section paloise en 1964.