Jour 45 et Éric Cabanis reporter photographe à l’AFP, syndicaliste et citoyen, Éric aime les gens et les paysages, la culture et la littérature aussi. Il le démontre une nouvelle fois dans notre carnet de bord avec cette photographie, clin d’œil à Hopper le témoin attentif des mutations sociales aux États Unis.
A publié chez Arcane 17. « Portait d’une lutte: les Molex pour mémoire » où les ouvriers licenciés retrouvent un visage, une parole, une dignité.

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À la façon de Edward Hopper

« Cette photo, réalisée en décembre dernier, que j’avais voulue à la façon de Edward Hopper, le peintre de la solitude intérieure, quand le monde autour de nous semble vide.

Cet immense peintre, témoin de la grande crise de 1929 aux USA, aujourd’hui remis au goût du jour par les réseaux sociaux, raconte avec distance, à travers ses œuvres, la perte de relations due au confinement et interroge notre intimité.

Quelqu’un a dit il y a peu, « Aujourd’hui nous vivons tous dans un tableau de Hopper ». Mais l’artiste nous donne aussi à réfléchir : pour beaucoup d’entre nous quelles seront les conséquences sociales de cet enfermement ? »
https://ericcabanis.com