J3 de notre carnet de bord et un texte drôle, spirituel et mordant de PH Deblaise.
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Les Français ne pensent qu’au cul…
…comment ne pas en avoir la confirmation avec tous ces rayons vidés en première nécessité ? Je les pensais dans le déni, dans le on ne parle pas de ces choses-là quand voilà qu’ils s’écharpent en public pour quelque rouleau d’essuie-tout demi feuille, y compris et en premier lieux leur trou du cul, sous une diarrhée verbale, qu’importe la couleur, afin d’exfiltrer du vide le dernier survivant. Au propre comme au figuré l’homme se chie dessus par peur de manquer. Passer le premier. Voilà c’est fait. C’est torché. Payer. S’en aller. La panique est une chiasse sociale dans laquelle l’individu s’oublie et se perd. Une merde ! Oui Monsieur, une merde. Et une belle ! Le Monsieur il a pas assumé de bander quand la Madame lui a mis un doigt ? Hein ! C’est ça ? Il préfère la lui mettre là lui-même tout seul. Mais alors pourquoi il fait la gueule quand elle aime trop ça qu’il la lui mette là ? Le Monsieur y se souvient pas quand il trichait pour rester à la maison et ne pas aller à l’école ? Pan ! dans la lune. Maman ça brûle. Le suppo à l’eucalyptus ça chauffe le trou d’balle mon chéri. Bien sûr. Et notre Président l’a dit, cinq ou six fois, nous sommes en guerre. Et c’est à la guerre qu’on en voit le plus, n’est-ce pas, des trous de balles. Alors arrêtons de vérifier dans les semaines à venir les canons de la bêtise et torchons nous en silence, discrètement, consciencieusement, avec délectation, à loisir mais non sans plaisir, dans notre coin avec élégance. Une question avant de quitter…les piranhas de papier Q, doux, résistant, rêche, à triple épaisseur ou pas, oui, et bien, est-ce ceux qui dans la rue ne ramassent pas le caca du toutou quand il condescend à faire sa crotte ou à poser son étron ? Les trottoirs sont de vrais champs d’merde et sous l’vent…
Là où les maux habitent, comme dirait Enfonce Allez, il serait grand temps de mettre la parole sur les mots.
